Julian Barnes, Mercure de France, Bibliothèque étrangère, mai 2018, 260 pages, 22,80 €
« Préféreriez-vous aimer davantage, et souffrir davantage ; ou aimer moins, et moins souffrir ? C’est, je pense, finalement, la seule vraie question. » Voilà l’incipit du livre, et le ton est donné.
Un homme se souvient de sa « seule histoire », car on a tous, dit-il, une seule et unique histoire d’amour, celle qui innerve toutes les autres, qui donne le ton, qui efface ou sublime « Un premier amour détermine une vie pour toujours : c’est ce que j’ai découvert au fil des ans », dit le narrateur un peu plus loin dans le livre (p. 94). Il raconte alors la sienne. Lire la suite « La seule histoire »