Beloved

Toni Morrison, 10/18, 429 p., 2011 (1987 pour la première édition américaine)

« Beloved » c’est l’histoire d’une disparition, au milieu de la grande histoire de l’esclavagisme, dans le Sud des Etats-Unis. Un livre splendide, un grand classique, servi par une langue exceptionnelle. Lire la suite « Beloved »

Cent ans de solitude

Gabriel Garcia Marquez, coll. Folio, 480 pages, 8,20 € (1re édition 1967, Buenos Aires, Editorial Sudamericana)

Comment oser écrire un seul mot sur un chef-d’œuvre, connu et reconnu de tous, le plus célèbre peut-être de Gabriel Garcia Marquez, prix Nobel de littérature ? Je vais me lancer quand même… Loin de moi l’idée de faire la plus petite analyse littéraire, ou tentative d’explication (je n’ai rien lu d’autre que le livre lui-même !), mais juste peut-être, quelques lignes pour donner envie à ceux qui connaissent de le reprendre, ou à ceux qui n’ont pas encore osé de se lancer (les vacances de printemps arrivent, l’époque est idéale, avec du temps, c’est mieux…). Lire la suite « Cent ans de solitude »

La Dame de Monsoreau

Alexandre Dumas, 1re édition 1846, Folio,  983 pages

Ce livre est une histoire d’amour et d’aventures qui se déroule en France en 1578, sous le règne d’Henri III, en pleine guerres de religion. Il raconte  d’abord l’histoire d’amour impossible entre la Dame de Monsoreau et le seigneur de Bussy. Elle est impossible (ou en tous cas compliquée…), parce que Diane de Méridor (la Dame de Monsoreau) vient de se marier ; et en plus, le Prince (Duc d’Anjou, frère du Roi et également le maître du seigneur de Bussy) est amoureux d’elle. Cette histoire d’amour est le fil rouge du roman. Lire la suite « La Dame de Monsoreau »

Le Dernier Jour d’un Condamné

Victor Hugo, Gallimard, collection Folio classique, 2017, 200 pages, 2€ (1re édition 1829)

J’ai beaucoup aimé ce livre, poignant, qui est une condamnation très forte de la peine de mort. Ce livre raconte, comme son nom l’indique, les derniers jours d’un condamné. Il démarre alors que le narrateur vient d’apprendre sa condamnation à mort ; et il se termine par ces mots « Quatre heures », alors qu’il vient de nous dire que l’on montait l’escalier pour le chercher. Entre les deux, beaucoup de courts chapitres sur le moment de sa condamnation, et les longues journées, une année, qui séparent les deux événements. Lire la suite « Le Dernier Jour d’un Condamné »

Les beaux mariages

Edith Wharton, Les Belles Lettres, 2018, 1re édition française Robert Laffont, 1964, 562 pages, 15€

Une fausse nouveauté. Et un vrai classique ! « Les beaux mariages » d’Edith Wharton est réédité par les Belles lettres cet automne (première édition en 1964) c’est donc une nouveauté d’un point de vue du libraire. Mais pas vraiment puisque le texte est déjà paru. Quant à l’histoire. Et au style ! On est dans le plus pur classicisme ; on navigue entre Balzac, Flaubert, Henry James et Jane Austeen… Un régal. Lire la suite « Les beaux mariages »

Aurélien

Louis Aragon, première édition en 1944, éd. Folio en 1972, 697 pages

L’essentiel du livre se déroule dans les années 20 à Paris, sur une période de deux mois seulement où les deux protagonistes, Aurélien et Bérénice, vivent un amour passionné.

Le sujet du livre c’est « l’impossibilité du couple », comme le décrit Aragon dans sa préface, c’est l’abîme qu’il y a entre deux êtres, lié à une incompréhension des gestes et paroles de l’autre, si différents des pensées. Une incommunicabilité par l’impossibilité d’exprimer réellement leurs sentiments.  « Il y avait une grande confusion entre eux ». Ou encore « il semblait que tout eut pour raison d’être de mesurer cet abîme entre eux ». Lire la suite « Aurélien »

Le livre de ma mère

Albert Cohen, éditions Gallimard, collection Folio, 1954 (première parution), 192 pages

Albert Cohen écrit Le livre de ma mère en 1954 après la mort de sa mère. Ce livre lui est dédié, c’est un hommage. Dans ce livre, l’auteur écrit des moments ou des périodes de sa vie en mettant toujours en avant sa mère, les marques d’amour qu’elle lui portait. Albert Cohen utilise un champs lexical très vaste pour qualifier sa mère, il l’appelle: « ma Maman », « ma vielle Maman », « ma Maman malade » ou encore « ma petite fille chérie ».  J’ai trouvé ça très touchant, un fils qui parle comme ça de sa mère. Cela montre que Albert Cohen et sa mère n’ont pas seulement eu une relation  de fils et mère mais aussi de « père » avec sa « fille ».

Lire la suite « Le livre de ma mère »