Cécile Coulon, Le Castor Astral, février 2020, 150 pages, 15 €
Dire que j’attendais ce livre est au-dessous de la réalité. Je l’espérais et je comptais les jours. J’avais adoré « Les Ronces », adoré aussi « Une bête au Paradis » (on peut lire un petit billet dessus ici), et me réjouissais depuis quelques semaines déjà à l’idée de retrouver la langue âpre et douce en même temps de Cécile Coulon. C’est peu dire que je n’ai pas été déçue. Comment trouver les bons mots pour vous donner envie d’ouvrir ce livre, d’y plonger les yeux fermés, en confiance ? Comment vous dire à quel point l’auteure sait trouver les raccourcis, les fulgurances, les images, qui émeuvent et percutent ? Peut-être en essayant de tourner autour du livre, de l’effleurer seulement, s’en approcher et ne surtout pas l’éventer. Essayons.